Dans les années 20, Hollywood produit aux Etats-Unis des films qui exploitent sans retenue les thèmes de l'adultère, de l'homosexualité, de la corruption ou de l'avortement. Sur les écrans, des actrices s'affichent en lingerie transparente et en coulisses, des stars trempent dans des affaires de moeurs ou de meurtre. L'Amérique puritaine réagit : Eglises, presse et ligues de vertu s'unissent contre les "films sales". Pour éviter une censure fédérale, les studios instaurent un "code de bonne conduite" dirigé par William Hays. Mais même après les premières tentatives de moralisation, la Grande Dépression pousse les studios à redoubler de provocations pour remplir les salles vides. En 1934 l'application stricte du Code Hays oblige les studios à contourner la censure avec malice et talent.